MECANIQUE CELESTE

Publié le par MAGIE OU L'UN POSSIBLE

le soleil

 

Au coeur de son noyau, l'hydrogène se transforme en hélium pour ensuite se propager vers la surface sous forme de radiations. La photosphère se couvre alors de taches plus ou moins sombres, appelées "taches solaires". Le soleil fut étudié scientifiquement dès lors où l'on découvrit ces taches. Les chinois en avaient déjà observé à l'oeil nu dès 200 ans av. JC. En 1611, l'astronome et physicien italien Galilée tenta également de les étudier à l'aide d'une lunette astronomique

Le cycle de Schwabe   (11 ans)

Heinrich Schwabe, astronome allemand, découvrit en 1843 que le nombre de taches solaires augmentait et diminuait selon une périodicité durant en moyenne 11 ans.

 

activité magnétique   (11,2 ans)

En 1849, l'astronome suisse Johann Rudolph Wolf précisera que l'activité solaire a un cycle de 11,2 ans - Ses calculs se basent sur le nombre de taches solaires isolées, et le nombre de groupes de taches perçus à la surface du soleil. Selon ses statistiques, le prochain minimum prévu serait pour 2007. Il découvrit également une corrélation entre les différents cycles solaire et les perturbations perçus dans le champ magnétique terrestre.

 

le cycle de hale   (22 ans)

En 1905, l'astrophysicien américain George Ellery Hale photographie les taches solaires et découvre qu'elles correspondent à des régions plus froides que les surfaces avoisinantes de l'étoile. Trois ans plus tard, il démontre la présence d'intenses champs magnétiques autour de ces taches par l'analyse des raies du spectre de l'hydrogène. C'est la première fois que l'on découvre un champ magnétique hors de la Terre. En 1919, il observe que ces champs magnétiques changent de polarité toutes les 22-23 années.

A ce cycle de 11 ans s’ajoute deux autres cycles plus longs : le cycle de Gleissberg de 90 ans, et celui de Suess long de 200 ans. Ces observations ont été réalisées par Damons et Jirikowic en 1992, alors qu'ils étudiaient la concentration de carbone 14 dans les troncs d’arbre.

 

Il a été en effet constaté que lorsque le soleil est peu actif, la Terre est quant à elle frappée par un flux plus élevé de rayons cosmiques, qui produisent dans l’air une formation plus importante de carbone 14.

 

Le cycle de  Gleissberg   (90 ans)

Ce cycle d'une durée d'environ 90 ans fut découvert par Gleissberg en 1958. Il peut être défini comme la modulation amplifiée du cycle de Schwabe (11 x 8).  Ce dernier ayant été calculé sur une courte période de 3  siècles, l'estimation de cette période demeure malgré tout imprécise. C'est pourquoi d'autres données seront utilisées comme le carbone 14, ou la variation du diamètre solaire. Selon Gleissberg les prochains maximums devraient se produire autour 2069, 2159, 2235, etc...

 

Le cycle de  Suess  (200 ans)

Les données de concentration en carbone 14 dans les troncs d'arbre indiquent également une périodicité d'environ 150 - 200 ans, appelée cycle de Suess.

 

Le cycle de  Hallstattzeit  (2300 ans)

 
http://cosmobranche.free.fr/SpaceNews.htm

Publié dans astronomie

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